Égalisation des colonies

Bonjour,

Dans le compte rendu ci-dessous, j'ai lu que l'on pouvait égaliser les colonies en inversant une hausse pleine d'abeilles d'une colonie populeuse avec une hausse d'une colonie plus faible.

Je m'interroge si on peut pratiquer cette méthode sur des colonies d'abeilles noires un peu plus agressives que d'autres.

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Bonjour,

Personne ne met en pratique cette méthode pour dégraisser la population d'abeilles d'une colonie!

Apparemment, c'est une méthode décrite par un apiculteur professionnel Luxembourgeois, réputé dans toute l'Europe...

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"égalisation des colonies : mettre la hausse pleine d’abeilles d’une ruche forte sur une ruche plus faible. Prendre la hausse de la ruche faible pour la mettre sur la forte. Ceci entraîne une baisse de la fièvre d’essaimage des fortes colonies. A faire pendant toute la saison. Le fait de retirer cette hausse pleine d’abeilles, retire une partie des jeunes abeilles responsable de l’essaimage."

Je n'ai jamais pratiqué, mais ça semble logique.

Le plus simple, c'est de déplacer des cadres de couvain et de les remplacer par des cadres construits ou cirés selon la période.
Cela élimine le problème d'acceptation.
La Reine se mettant à pondre dans la nuit.
Le couvain ouvert transféré renforce celle qui reçoit.
Le couvain operculé affaiblit légèrement la colonie qui donne donc un anti-essaimage.

Bonjour
Cela est logique, mais ne résout pas le problème.
 Pourquoi la colonie est faible  !!!!!...............

Exact, les professionnels font de cette façon à fin d'amener les colonies à peu près au même niveau.
Souvent la colonie affaiblie et le fait de donner du couvain, redonne du punch et repart.
Je vais essayer cela pour un EA avec jeune Reine 2015, j'essaye et ça ne coute rien de voir.

rhinauer a écrit:Exact, les professionnels font de cette façon à fin d'amener les colonies à peu près au même niveau.
Souvent la colonie affaiblie et le fait de donner du couvain, redonne du punch et repart.
Je vais essayer cela pour un EA avec jeune Reine 2015, j'essaye et ça ne coute rien de voir.

Une reine de 2015 en ruchette au printemps devrait exploser sans apport de couvain, juste lui apporter un peu de sirop si les conditions sont défavorables.....

jmb 24 a écrit:Bonjour
Cela est logique, mais ne résout pas le problème.
 Pourquoi la colonie est faible  !!!!!...............

+1

Une colonie faible , si elle n'a pas de raison (essaimage , division...) restera une faible .

A remérer généralement.

jmb 24 a écrit:Bonjour
Cela est logique, mais ne résout pas le problème.
 Pourquoi la colonie est faible  !!!!!...............

Bonjour,

C'est plutôt dans l'autre sens qu'il faut voir le problème...
Pourquoi certaines colonies sont plus fortes que la moyenne!!!

Au vu du nombre de ruches populeuses, constaté lors du traitement à l'AO, j'ai l'impression que la fièvre d'essaimage va se déclencher très tôt cette année comme pour 2014 avec un départ le 10 avril.

rhinauer a écrit:Souvent la colonie affaiblie et le fait de donner du couvain, redonne du punch et repart.
Je vais essayer cela pour un EA avec jeune Reine 2015, j'essaye et ça ne coute rien de voir.

Je fais cette manip pour booster les "EN"primaires , je mets l'essaim dans une ruche avec deux cadres de couvain fermé + deux cadres de miel/pollen.

Tous vos conseils se valent, je dis aussi qu'il ne faut pas garder les faibles, mais l'apiculteur amateur est comme ça, juste pour voir comment ça évolue, cela permet de mieux faire ses choix la prochaine fois.
Il y a que les endroits, pour ne pas dire régions, qui sont différents et les interactions ne sont pas les mêmes.
L'an dernier un professionnel du 68 à perdu 80% d'un rucher ! pourquoi ?

Ces gens là n'ont rien à nous apprendre.
Une colonie bien nourrie en automne et correctement traitée contre M. VARRAO, passe l'hiver sans problème.
Aucune perte, consommation réduite (isolation), développement harmonieux.

rhinauer a écrit:Tous vos conseils se valent, je dis aussi qu'il ne faut pas garder les faibles, mais l'apiculteur amateur est comme ça, juste pour voir comment ça évolu, cela permet de mieux faire ses choix la prochaine fois.
Il y a que les endroits, pour ne pas dire régions, qui sont différents et les interactions ne sont pas les mêmes.
L'an dernier un professionnel du 68 à perdu 80% d'un rucher ! pourquoi ?

Ces gens là n'ont rien à nous apprendre.
Une colonie bien nourri en automne et correctement traité contre M. VARRAO, passe l'hiver sans pb.
Aucune perte, consommation réduite (isolation), développement harmonieux.

Faux .

Evidemment si la Reine est morte, il n'y a pas de miracle.
Ce que je voulais dire par là, c'est qu'il faut mettre de coté tout ce que l'on connaît.
Le reste c'est éventuellement les maladies qui ont toujours une origine plus ou moins connue et d'autres facteurs aisément compréhensibles.
Et par rapport à ce que j'ai dit, cela représente un très faible pourcentage.
Lors de notre AG, je ne manque jamais de demander les pertes et les causes, souvent ce sont des colonies dont le problème était connu en automne, donc prévisible.

Ce que je veux dire  , c'est que si les abeilles d'hiver passent leur temps à butiner des " courants d'air " l'hiver , arrivées au printemps elles meurent avant de relancer la ruche .

Cause de mortalité hivernale .

Je suis entièrement d'accord avec vous et c'est pour cette raison que mes abeilles ne sont pas en plein soleil, car je ne souhaite pas qu'elles sortent au premier rayon et meurent avec un vent froid.
Nous avons ici toujours préféré que les abeilles restent à l'intérieur pendant 2 mois ou plus, au calme, car au dehors il n'y a pas grand chose à butiner.
Je vois actuellement mes abeilles venir aux abreuvoirs, sur les pommes pourries à sucer le jus, cela est bien la preuve qu'il n'y a pas grand chose à butiner et les butineuses donc de disparaître plus rapidement.
Mon ami qui était aussi spécialiste apicole, avec un hiver comme celui-ci où les abeilles ont continué à avoir du couvain, a téléphoné à ses amis pour les conseiller de vérifier le poids des ruches et il avait raison.
Je rappelle que j'ai écrit plus haut "bien nourries", ce qui veut dire des stocks de nourriture corrects.
La charnière cruciale sera en Mars au moment où le couvain est fortement développé avant la floraison des cerisiers.

Je suis d'accord, il faut qu'elles aient du miel surtout. Si elles pouvaient sortir, elles trouveraient déjà du pollen sur les noisetiers et les trembles qui ont des chatons bien développés. Mais avec les températures insuffisantes elles restent au chaud et donc consomment pendant que la végétation démarre. J'ai hiverné les ruches le 27 juillet et je ne suis pas sûr qu'elles puissent "faire la jointure" avec cette année. Je prépare des pains de candi au cas où...

Oh,+
21 nos abeilles sortent et ramènent un peu de pollen, du presque blanc et du jaune, surtout avec des jours à 14°.
Actuellement, je les vois sur les Crocus, les cognassiers du Japon et pour le reste je ne sais pas.
Du pollen elles en ont grand besoin car Juillet-Août a été catastrophique car trop chaud, les verges d'OR n'ont rien donné et la Grande Balsamine a donné un peu en Septembre et donc rupture de ponte.
Il a fallut enlever les hausses, rendre le Miel avec pulvérisation dans des boites à 1 cadre à plat, puis compléter avec du sirop, pesée régulière, visite pour contrôler la présence de couvain.
Pour certaines colonies, la rupture du couvain a permis de réduire le nombre de varroas vraisemblablement.