température de la grappe

Condor73220 a écrit:Parmi vous, quelqu'un aurait il déjà poussé le vice de placer un thermomètre déporté dans une ruche?
au risque d'être propolisé ça peut être intéressant de tenter l’expérience

jmb 24 a écrit:Bonjour
Les abeilles chauffent le volume qu'elles occupent (grappe), pas la ruche.

Condor73220 a écrit:Quand on ouvre, il se dégage bien une masse de chaleur, cela pourrait donner une indication de l'état ambiant de l’intérieur de la ruche,
en fonction du rayonnement thermique;
à moins que la grappe s'auto isole mais ca je ne crois pas...

Quelqu'un a t'il inséré plusieurs capteurs thermiques au sein de la grappe pour vérifier que la grappe exhale peu de chaleur ?

Bonjour,

voici quelques sources sur le sujet :

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Cela semble démontrer que la température est plus forte au sein de la grappe qu'en périphérie. Et que la grappe n'est pas là pour chauffer la ruche, mais uniquement "s'auto-chauffer" et résister au froid pendant l'hiver.

Bonjour,
Je prend régulièrement des photos infrarouges de ma ruche à travers le plancher grillagé pour vérifier que la colonie n'est pas morte. La plus basse température que j'ai mesurée pour la périphérie de la grappe est de 11°C

un exemple pour une température extérieure de 0°C :

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L'environnement de la grappe est moins chaud, (attention à prendre en compte l’échelle de température) je récupérerai les photos plus récentes que j'ai faite pour analyser à des températures plus froides et j'essaierai de prendre la température autour de la grappe si ça vous intéresse.

michelfr30 a écrit:

Cela semble démontrer que la température est plus forte au sein de la grappe qu'en périphérie. Et que la grappe n'est pas là pour chauffer la ruche, mais uniquement "s'auto-chauffer" et résister au froid pendant l'hiver.

C'est pourquoi les abeilles tournent au sein de la grappe.

D'où l'intérêt d'avoir une grappe forte...

Plutôt un volume (Ruche) en rapport à la taille de la grappe.

Une petite colonie hiverne très bien en miniplus.

+1
Et des provisions sur une majorité de cadres pour que les abeilles aient le moins de chemin possible à faire pour y accéder.

Désolé c'était juste un jeu de mots avec l'alcool Italien, la grappa forte, pronunciare grappa forté.

A côté de la plaque ce coup ci 

Kalou38 a écrit:Désolé c'était juste un jeu de mots avec l'alcool Italien, la grappa forte, pronunciare grappa forté.

A côté de la plaque ce coup ci 

hahaha
ne sois pas désolé... c'est mon manque de culture italienne qui a fait défaut !
C'était en effet le moment idéal pour le placer...
je me rattraperai une prochaine fois !
arrivée d'air chaud !

On dit toujours ou presque que la grappe ne chauffe pas la ruche.

Quelle type de ruche ? plancher aéré ? ruche double parois ? tronc d'arbre ? ruche polystyrène ?

Si la grappe doit chauffer la ruche , il faut une super isolation et une entrée ridicule .

Tout comme une maison si l'on ne veut pas brûler des milliers de kilo calories inutilement .

Je suis un peu surpris, j'ai lu en effet :"A 10°C en effet, le potentiel musculaire de l’abeille est presque totalement éteint;" sur l'un des articles publié + haut.
Pourtant j'ai vu mes petites noires sortir  à 9-10°
De même, je pensais qu'il y avait un mouvement de va et vient de l'extérieur vers l’intérieur dans la grappe. Apparemment je me trompais.

Merci Michel pour ces articles très intéressants.

Mesures effectuées hier après midi :
Température externe de la grappe 20 degrés :

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Température la plus chaude trouvée autours de la grappe 5 degrés :

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L'article de cari.be est excellent.
Le passage sur l'état d'hypoxie qui va de pair avec une augmentation de la teneur en CO2 semble suggérer que la boite doit être relativement étanche sur le haut et protégée du vent.
Par contre, il serait intéressant de pousser plus loin sur la connaissance des mécanismes précis qu'implique cet état d'hypoxie. On comprend que c'est à la fois une limitation de l'alimentation en comburant (02), mais de l'autre côté l'augmentation du taux de CO2 qui doit avoir des conséquences sur le métabolisme des abeilles et qui induit certainement une forme de narcose. Quel est cet équilibre? En quoi consiste-il précisément?
Bref, si quelqu'un a des liens sur le sujet...

On trouve peu de liens en rapport avec les abeilles, en revanche les salles hypoxiques utilisées par les sportifs d'endurance, outre les autres effets semblent produire une meilleure mobilisation des lipides lors des efforts longue durée...
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Merci Gnabou pour ces infos qui peuvent servir de base à une réflexion plus poussée.

PS Je pense que ce fil se rapproche de: 
ces-ruches-tentent-de-proteger-les-abeilles-de-leur-pire-ennemi-le-varroa-destructor

Bonjour,
A noter que le dioxyde de carbone (CO2 , gaz carbonique ) est plus lourd que l'air  (densité = 1,53 par rapport à l'air ) .

Je ne suis pas ésotérique, mais très physique.

Du coup je comprends très bien que les manchots se tiennent chaud en se serrant. Ils n'ont pas inventé les couvercle, malheureusement pour eux.
- Je comprends bien qu'ils tournent de l'extèrieur vers le centre pour se réchauffer à tour de role.
- Je comprends très bien que les ours se mettent dans une caverne pour garder un maximum de chaleur.
- Je comprends très bien que les hérissons se mettent en boule pour se tenir chaud.
- Je comprends qu'un oiseau mette un fond de ruche très isolant avec des plumes, et + qu'ils chauffent les oeufs en se couchant dessus en mettant en contact avec les oeufs, la partie de leur anatomie la plus chaude, parce que sans plume ce qui va transférer la chaleur.
- Je comprends bien que pour se réchauffer on (les animaux)tremble.
- Je comprends bien que les abeilles chauffent leur couvain par contact.

* Je comprendrais que les abeilles se mettent en boule pour une chaleur commune efficace, avec un mouvement giratoire dans tous les sens, mais ce n'est pas le cas puisqu'elles en sont empéchées par les rayons.
* Je comprendrais qu'elles chauffent par tremblements, mais ce n'est pas le cas.
* Je comprendrais qu'elles se collent au couvain pour un transfert de chaleur direct, mais ce n'est pas le cas.
*  Je comprendrais qu'elles se lovent dans des alvéoles avec une nymphe, mais ce n'est pas le cas.
* Je comprendrais qu'elles ferment les arrivées de froid en faisant des ponts entre les rayons, mais elles ne le font pas. Elles pourraient le faire en laissant une ouverture en dessous pour que le co2 descende et ne les empoisonnent pas.
* Je comprendrais qu'elles fassent des cellules avec des parois de cellules épaisses en cire isolante, mais ce n'est pas le cas.
* Se gavent elles de nourriture pour les digérer lentement et avoir de l'énergie pendant l'hiver ?
Vont elles se coller à la nourriture pour conserver leurs chances de survie, mais ce n'est pas le cas.

Comment arrivent elles à survivre dans nos hivers rigoureux, en ne prenant pas les mesures appropriées ? Leur façon de gérer le froid n'a pas beaucoup de sens, c'est pourquoi je posais la question de la chaleur à l'intèrieur de la grappe et non aux alentours (voir photos).
Comment analyser ces photos valables pour une surface plane mais pas pour un volume (grappe).

Bonjour ,
Une bonne explication ici :

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mielpimpin a écrit:Bonjour ,
Une bonne explication ici :

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Oui c'est le lien auquel je faisais référence et qui est déjà mis plus haut dans le fil!
Mais si, en effet, il apporte beaucoup d'informations très pertinentes, il pose aussi pas mal de questions sur le métabolisme des abeilles et sa dynamique durant l'hiver. Il en découle aussi des questions sur les caractéristiques de l'habitat (ruche) que nous leur fournissons.
Et effectivement sur l'équilibre entre évacuation des gaz et entrée d'oxygène.

Si on traduit pratiquement, ça veut dire que l'isolation ne sert pas à grand chose, mais en revanche l'étanchéïté de la boite en sa partie supérieure évite les mouvement d'air là où se trouve l'essaim et donc les pertes thermiques.

Pour moi, ça veut dire boite relativement haute et plancher ouvert si la ruche est à l'abri des vents dominants.
 L'autre aspect qui ressort, c'est d'hiverner des colonies fortes si on utilise des boites classiques (dadant, langstroth, voirnot...)

Plus ça va plus je me dis que je vais aménager un abri sous-lequel placer mes ruches, avec grille amovible en façade contre le ferlons asiatiques.

Quoi qu'il en soit , il faut toujours hiverner et conserver des colonies fortes .

Une bonne isolation de la "tête" de la ruche est effectivement indispensable pour aider les zazas à conserver la chaleur de la grappe. 
En Hte-Savoie, pour éviter les courants d'air à l'intérieur, on pose une plaque en biais devant le trou d'envol, tout en laissant le fond ouvert.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je t'ai copié JC 

Tant mieux, les anciens avaient de bonnes idées et je suis content de partager celles que je connais.

PS Mes ruches sont groupées par 2 sous abri et je met une planche comme "terrain d’atterrissage"
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Abri d'hiver, au printemps, j'enlève les plaques, l'arrière pour la ventilation, mais je laisse le toit pour que le soleil ne donne pas directement sur les toits de tôle. il va d'ailleurs falloir que j'élève le toit pour poser les hausses.

JC26 a écrit:Une bonne isolation de la "tête" de la ruche est effectivement indispensable pour aider les zazas à conserver la chaleur de la grappe. 
En Hte-Savoie, pour éviter les courants d'air à l'intérieur, on pose une plaque en biais devant le trou d'envol, tout en laissant le fond ouvert.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

J'imagine que ça évite aussi à la neige d'obstruer l'entrée ?

eul' riolu a écrit:
* Je comprendrais qu'elles ferment les arrivées de froid en faisant des ponts entre les rayons, mais elles ne le font pas.

ici les abeilles ont construit un mur contre les courants d'air à l'entrée de la planche d'envol

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+1 Bsm73

Comme je l'ai dit précédemment le froid ne monte pas tout seul. Le problème vient des courants d'air qui peuvent rentrer par le trou d'envol et envoyer de l'air froid en haut de la ruche.
La neige est aussi une barrière contre les courants d'air. Le problème est qu'elle peut boucher complètement le trou d'envol comme tu l'as dit Michel, et donc supprimer un petite circulation d'air en bas de la ruche qui diminuera l'humidité interne.
Voila pourquoi, on utilisait des ardoises autrefois et des plaques de carrelage maintenant, qui laissent de petites ouvertures latérales.

PS Je ne suis qu'un "api récent" mais j'ai eu la chance de faire mes premiers pas dans les conditions clim. les plus difficiles, aussi je transmet ce que j'ai appris dans ma zone d'origine (Hte-Savoie, vallée fermée, 600m).
Je m'aperçois que même dans la Drôme, ce dispositif est profitable.

il semble JC26 qu'en montagne, en hiver le gel "enlève" l'humidité de l'air... ainsi cette humidité ne se retrouve plus dans la ruche ?

c'est bien ainsi JC26 du côté de Cordon ?

A Cordon, le froid est très sec et il était intense (j'ai "eu" skié à -20°, en janvier, quand j'étais gosse). 
Mais les conditions extérieures à la ruche, ne déterminent pas ce qui se passent à l'intérieur, à partir du moment que celle-ci est de bonne construction (bois épaisseur 25mm), est bien isolée à la tête et n'a pas de perturbations atmo. internes, car le froid ne monte pas sauf si il y a mouvement d'air interne. 
Voila pourquoi, on met une plaque de céramique (autrefois ardoise) inclinée devant le trou d'envol et on laisse le plancher ouvert.
Ceci est valable je pense pour les régions froides en hiver comme l'Alsace.
Voire les photos et commentaires précédents.

PS J'ai vécu beaucoup de moments heureux en hiver et en été à Cordon et je suis content que tu connaisses un très beau coin de mon pays