"Mésaventure"...

Aujourd’hui le22/09/2014, j'ai du couper un arbre très dépérissant dans un parc.
Cet arbre a déjà perdu dimanche une grosse charpentière. Vu l'état du reste de l'arbre, vu son penchant naturel pour ce qu'il lui restait, vu le lieu où est placé cet arbre et la potentielle fréquentation du site, j'approuve cet abattage.

En grimpant dedans, j’aperçois un trou de pic d’où semble sortir des abeilles, après avoir secrètement espéré que non, je m'apercois que finalement si! Ce sont bel et bien des abeilles.

Je ne peux hélas, vraiment pas laisser cette branche pour les raisons de sécurité enumérée plus haut. Mais je suis très mal à l'aise quand même de devoir couper cette branche et faire exploser le nid au sol.

Mon chef me propose de revenir demain matin, tôt, de boucher le trou et de descendre la branche avec le nid, sans trop la choquer. Techniquement, c'est jouable.
Puis je réfléchis, je me dis, oui et après?
Je fais quoi des abeilles? Surtout en cette saison! (mi septembre quand même)
-  Je garde le tronc tel quel dans mon rucher? Et après? (compliqué, mais faisable) non,
-  Je file le tronc à un collègue? (compliqué, mais également faisable) non,
-  J'essaye de récupérer ce que je peux ? (compliqué, mais également faisable) non,

Bref, après m'être dit que de toutes façons, si le nid avait été dans la charpentière déjà tombée, le problème ne se serait pas posé, après m'être persuadé (en bien j’espère!!) qu'il était trop tard dans la saison, après avoir réfléchi que je n'ai malheureusement pas autant de temps que j'aimerais, je décide d'envoyer la branche au sol sans rien retenir...

Donc forcément sous l'impact, la branche déjà creuse, s'est éclatée, avec tout ce que cela implique.
Perdues pour perdues, nous avons quand même pu déguster du miel (j'avais par hasard une combi et gants dans le camion!). Enfin, surtout mes collègues, moi je n'étais pas trop motivé (mais le peu que j'en ai gouté était très bon).

Je suis quand même assez dégouté, de moi, de ce que j'ai fait.
Mais je pense avoir agi du mieux que j'ai pu, je répète que si nous avions été en "saison" j'aurais agi différemment.
Je verrais quand même ce qu'il reste demain, si je peux récupérer encore quelque chose? De la cire peut être? Même si je ne sais pas bien quoi en faire.
De plus, accessoirement, ces abeilles n'avait pas l'air d'être des noires, et moi je préfère les noires dans la mesure du possible, mais bref, ce n'est pas le plus important.

Vous auriez fait quoi dans mon cas??

Je me déprime pas, mais quand même, quelque part, je m'en veux un peu, même si ce n'est pas 100% de ma faute.

Bonjour,

Ce n'est pas toujours simple de prendre les bonnes décisions.
Dans ton cas, l'option que ta proposé ton chef me semble la bonne.

Thibal tu es de quel coin?

L'essaim était dans un tronc ou une branche ?
Si c'est branche, tu aurais pu à la limite ramener chez toi le tronçon, une fois sur place enfumer copieusement pour que les abeilles se gorgent de miel, et ensuite chasser tout le monde.
Les ouvrières se seraient réparties entre tes ruches, je pense.

Après, c'est celui qui fait qui a raison...

Bonjour
J'aurais conservé l'essaim dans la branche, comme une ruche tronc.

Pareil que jmb : ruche tronc dans le jardin avec un petit bricolage en guise de toit voire éventuellement pour faire un nourrisseur.
Tant que la colonie ne fait pas la grappe en hiver, il est toujours possible de déplacer la 'ruche' sans grand risque sous respect des conditions élémentaires : 3km, respect de l'orientation.....

thibal a écrit:-  Je garde le tronc tel quel dans mon rucher? Et après? (compliqué, mais faisable) non,

C'est une option qu'il ne souhaitait pas choisir, d'où ma réponse.

@ GYN, je suis vers Lille.
@ Yaya L'essaim était dans une branche

Merci de vos réponses.

:-/ Je m'aperçois que j'ai peut être fait une belle connerie là en fait! Je n'ai pas bien réfléchi et agi trop vite! C'est con, mais c'est hélas fait! C'est trop tard maintenant, j'ai accepté ma connerie mais quand même ça fait mal au cœur.

La prochaine fois, je réfléchirai mieux avant d'agir.

On ne va pas te blâmer, il est toujours plus facile de réfléchir à froid que dans le feu de l'action.