PROJET RUCHER PEDAGOGIQUE DANS UN MARAIS (idées?)

Bonjour à tous,

Je prends la gestion d’un nouveau rucher dans un milieu atypique avec un projet de connaissance et de sensibilisation, je vous explique tout ça ! J’ouvre pour la première fois ces ruches avec vous, surprise !

Les potentialités du projet :

Bonjour Adri25,

Superbe et ambitieux projet que tu as là 

En vacances en Vendée cette année, nous sommes allés passer une partie de journée à "La Folie de Finfarine" un site qui a plusieurs points communs avec ton projet (zone humide, projet pédagogique...).

Je te mets le lien vers leur site : ICI

Peut-être y trouveras tu l'inspiration et/ou des contacts qui sauront te conseiller.

De notre côté nous avons trouvé cet endroit super pour les familles sensibles à la nature, la biodiversité et l'abeille. Beaucoup de réponses apportées, de préjugés démontés... et de passion partagée.

En tout cas je te souhaite une pleine réussite dans ton projet. 
Et tiens nous informés.

Merci [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour cette réponse positive !!

Je prends note de ce site bien utile !! Je vous tiendrais au courant pour la suite de ce projet !

A bientôt

Bravo Adrien.

Sais tu que le marais de Saone appartient à la ville de Besançon ? C'est cette mégalopole (ville de mégalos) qui veut que rien ne s'y construise pour avoir une eau pure qui ressort à Arcier.

Je suppose que tu sais que cet endroit est particulier : L'eau coule dans un sens, tombe dans des pertes ( oeil de boeuf et creux sous roche. A mon avis il doit y en avoir d'autres petits). Puis l'eau repart par dessous dans l'autre sens pour ressurgir près du Doubs à la pècherie d'Arcier
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (vous y trouverez plein d'explications et des photos).

Comme il y a des visites commentées du marais, tu devrais soit y adhérer soit éviter ces chemins si tu veux protéger tes ruches.

A plus et bonne suite ! N'oublie pas ta copine dans nos encouragements.

C'est un projet intéressant car ce type de zones humides est en effet riche en végétaux potentiellement appétants pour les abeilles, surtout en fin de saison. Par contre, je me pose réellement la question. de l'humidité atmosphérique. Le rucher est sur pilotis, si j'ai bien compris la description ? Du coup, soumis au brouillards automnaux et hivernaux, je me demande s'il y a des mesures d'humidité atmosphérique à proximité de ces ruches ? Si tu as besoin d'une expertise fonctionnelle sur le site, n'hésite pas à me faire un petit message, je ne suis pas loin : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Effectivement, c'est vraiment ta partie.
A bientot Gudrun.

Oui Eul' je connais bien les zones humides dont le marais de Saône ! J'y ai déjà fait un stage et mon métier est justement de gérer aux mieux les milieux aquatiques/humides.

Merci Gudrun pour votre message ça fait plaisir ! Effectivement le rucher est sur pilotis. Le brouillard est plus souvent présent dans le marais et la température légèrement plus basse. Il y a donc des avantages au niveau de la diversité de fleurs mais des inconvénients au niveau de l'humidité. La question est : Est-ce que l'impact sera très significatif ou non ? Donc il sera effectivement très intéressant de mesurer les variations d'humidité.

Adri25 a écrit:Oui Eul' je connais bien les zones humides dont le marais de Saône ! J'y ai déjà fait un stage et mon métier est justement de gérer aux mieux les milieux aquatiques/humides.

Ce n'est pas pour te donner des renseignements (que tu connaissais déjà), mais surtout pour montrer à tous que cet endroit était vraiment particulier.

Bonjour Adrien
En fait, je pensais aux deux, si c'est possible, cela permettrait de mesurer le degré de pénétration dans la ruche de l'humidité. Perso, je les isolerais ces ruches, et je mettrais un plancher à demi fermé...
et l'analyse fonctionnelle c'est de regarder comment fonctionne écologiquement le site, et de s'intéresser à la phénologie et à l'abondance des espèces végétales mellifères... en fonction du type fonctionnel de l'habitat considéré... ça peut être vraiment très intéressant.
Pour être plus claire :
Imaginons que tu as 2 types fonctionnels dans les parties exondées temporairement de ton marais :
un type stagnant "infiltrant" (cf remarque de Eul'riolu) dominé par phragmites australis et typha latifolia... potentiel mellifère nada.
Un type "exfiltrant" avec des apports phréatiques, alors tu auras une mosaïque d'espèces type lythrum, lysimachia, eupatorium, carex sp, stachys, lycopus, etc.... et là, le potentiel mellifère va exploser....

C'est juste un scenario simpliste, il faudrait une cartographie de la végétation et une carte hydrogéologique pour être plus fin, mais ça se tente....!

gb123roses a écrit:Bonjour Adrien
En fait, je pensais aux deux, si c'est possible, cela permettrait de mesurer le degré de pénétration dans la ruche de l'humidité. Perso, je les isolerais ces ruches, et je mettrais un plancher à demi fermé...
et l'analyse fonctionnelle c'est de regarder comment fonctionne écologiquement le site, et de s'intéresser à la phénologie et à l'abondance des espèces végétales mellifères... en fonction du type fonctionnel de l'habitat considéré... ça peut être vraiment très intéressant.
Pour être plus claire :
Imaginons que tu as 2 types fonctionnels dans les parties exondées temporairement de ton marais :
un type stagnant "infiltrant" (cf remarque de Eul'riolu) dominé par phragmites australis et typha latifolia... potentiel mellifère nada.
Un type "exfiltrant" avec des apports phréatiques, alors tu auras une mosaïque d'espèces type lythrum, lysimachia, eupatorium, carex sp, stachys, lycopus, etc.... et là, le potentiel mellifère va exploser....

C'est juste un scenario simpliste, il faudrait une cartographie de la végétation et une carte hydrogéologique pour être plus fin, mais ça se tente....!

Merci beaucoup pour ces précisions très intéressantes !!

Pour la cartographie, il faudrait faire des relevés par type d'habitat et secteur homogène dans le premier kilomètre autour de la ruche ? C'est bien cela ?

Quelle méthode de relevés faudrait-il utiliser et combien de temps cela pourrait prendre ?