Allers et venues des abeilles, pas de pollen.

Bonsoir,

Je suis allé jeter un bref coup d’œil ce midi sur mes trois ruches et j'ai fait le même constat devant les trois entrées : énormément de mouvements des abeilles, en revanche aucun apport de pollen. Je précise que le rucher est au milieu des acacias qui n'ont pas encore explosés (la floraison commence mais peine tout de même du fait d'un printemps pourri). Il y avait du vent, frais et une pluie légère depuis le matin (visite à 12h0).
Voilà, je suis à l'écoute de vos avis, merci !

Il se peut qu'il y ait un trou dans l'offre en fleurs, nous savons tous que les fleurs sauvages se raréfient et donc plus rien ne m'étonne.
Rappel, s'il manque du pollen dans les ruches, la Reine (une normale pas une bête de course) arrête sa ponte.

Je profite de ce post...
Après déménagement de ma ruche, les abeilles sont passées de corbeilles pleines de pollen multicolore à de pauvre récoltes de pollen blanc...
Cela ne fait que 3 jours qu'elles ont été déplacées.
N'ont elles pas encore tout exploré, ou est ce vraiment un désert pour elles? Surtout fleurs de haies ou des champs dispo.
Le nourrissement du couvain peut il devenir problématique?
A noter que le rucher école proche a lui déménagé ailleurs...

--> faut il s'en inquiéter, et à partir de quand?

Bonjour Boudin,
le conseil est bon! Je me mettrais en contact avec eux, ne serais-ce que pour apprendre mieux.
C'est la quantité assez faible de pollen qui m'inquiétait, pour le nourissement c'est moyen. A voir lors de la prochaine visite, si la reine a encore fait un blocage de ponte ou non.
Pour le pollen, on va  dire qu'il est donc plus varié et donc bien meilleur!

Bonsoir Apinews,
Pour moi aussi j'ai remarqué  ce soir de toutes petite boules de pollen blanches. Alors que ce week-end le pollen était jaune, avec un apport plus important par zaza. Les floraisons passent...

Merci, ça rassure un peu, sachant qu'elles ont du pas mal en rentrer la semaine dernière...
D'ailleurs, j'en profite pour poser une question avec le retour sans pollen: comment distingue t'on les porteuses de nectar et celles qui portent de l'eau ? Les premières sont mieux reçues à la ruche, et ont les yeux qui brillent ?

Bonsoir à tous,
Décidément, ça semble tourner à vide coté pollen du coté de ma ruche. Les abeilles reviennent à vide de ce coté là...
Population faible, je nourris au sirop 50/50, mais là je me pose pas mal de questions... Que dois je faire d'après vous ? Continuer à les soutenir par nourrissement, où les déplacer à nouveau, vers un lieu plus facile, avec chataigners ?

Si tu peux les mettre sous les châtaigniers, il ne faut pas hésiter !

apinews a écrit:Bonsoir à tous,
Décidément, ça semble tourner à vide coté pollen du coté de ma ruche. Les abeilles reviennent à vide de ce coté là...
Population faible, je nourris au sirop 50/50, mais là je me pose pas mal de questions... Que dois je faire d'après vous ? Continuer à les soutenir par nourrissement,

Avec le nourrissement, mécaniquement
les abeilles explorent moins leur environnement (une abeille qui est dans le nourrisseur n'est pas dehors)
et donc en connaissent moins bien les gisements
et donc les exploitent moins
et donc présentent une insuffisance alimentaire
... et donc l'apiculteur se dit "ben je vais les nourrir pour pallier".

Le risque d'enclencher un cercle vicieux me semble absolument patent.

Même si la météo n'est pas tip-top, si on nourrit début juillet les abeilles ... c'est quand dans l'année qu'on ne nourrira pas ?

Sans parler du fait que l'estimation par nous humains du réel potentiel du biotope pour les abeilles, c'est loin d'être si évident que ça.

Si tu prends une colonie sans stimulation, et une avec, il n'y a pas photo. Le nourrissement a plusieurs fonctions dont celle de préparer les colonies à la récolte. en cette saison, et ce depuis le mois de mars. Il ne sert pas à palier aux manque de réserves. Enfin sauf cette année .
Dans le cas de constructions hors miellée, il est aussi important de nourrir pour maintenir la production de cire.

Pas sûr que le sirop puisse donner de la cire.

Bonjour.
Je me demande comme Vincent 04 si le nourrissement régulier n'entraine pas un phénomène de dépendance, les abeilles prenant l'habitude d'aller chercher leur nourriture dans le nourrisseur plutôt que dans la nature.
Comme je suis dans un environnement où il y a pas mal de fleurs en tout genre de la sortie de l'hiver jusqu'à l'automne, j'ai pris la décision de ne pas nourrir mes jeunes essaims dès que la ponte est constatée sur 3 cadres.
Après, je laisse faire la nature.
Ce qui à présent a bien réussi puisque tous les essaims faits au printemps sont à présent sur 8 ou 9 cadres, et peuvent se préparer à stocker des réserves pour l'hiver.
Mais peut-être que si je les avais nourris plus longtemps, peut-être que le développement aurait été plus rapide et que j'aurais pu y mettre une hausse, ou les re-diviser.
Comme je manque d'expérience, je ne saurais dire.

Bonjour à tous et merci pour vos avis.
Sans revenir sur l'effet délétère du nourrissement, la ligne commune de vos réponses serait de favoriser le déplacement, surtout si je souhaite privilégier le développement de la ruche (doper la ponte avec du nourrissement ok, mais si pas de pollen... ça perd de son sens).

maya39 a écrit:si tu prend une colonie sans stimulation , et une avec , il n'y a pas photo . le nourrissement a plusieurs fonctions , dont celles de préparer les colonies a la récolte . en cette saison , et ce depuis le mois de mars , il ne sert pas a palier aux manque de réserves . enfin sauf cette année .
dans le cas de constructions hors miellée , il est aussi important de nourrir , pour maintenir la production de cire .

Je suis plutôt d'avis que, effectivement, à court terme, nourrir améliore les performances à court terme.
Néanmoins, une ruche, c'est un "super-organisme" (un ensemble assez coordonné de bestioles), qui fonctionne un peu comme un moteur, dont les réglages ont été affinés par des millions d'années d'évolution et sont largement inscrits dans l'adn des abeilles.

A cause de la mortalité importante du cheptel, j'ai des interrogations sur le fait d'essayer de faire tourner un tel moteur à des régimes éloignés des régimes génétiquement programmés.
(S'il n'y avait pas une mortalité de 30%/40% annuelle (et si beaucoup de miel n'avait pas le goût de miel de sucre), perso je ne m'interrogerai pas.)

L'augmentation de la performance des colonies (qui ne meurent pas) + les résultats nuls des colonies mortes ... ça fait quel bilan au total ?
D'après les stats nationales, la tendance de la production nationale était baissière jusqu'à 2014/2015. (légère remontée depuis sauf erreur).

Moi aujourd'hui, j'ai nourri en  donnant mes cadres de colza cristallisés... Le but étant que les abeilles étirent les cadres.

+1 pour Vincent04
Nourrissement parce que ruche faible et peu de ressources disponibles. Bilan, il semble que la ruche a passé deux jours à lutter contre le pillage, avec pas mal de gardiennes sur le pont... Des ruches sont présentes dans les 2km environnants.
Entre l'apport d'énergie et celle dépensée à se défendre, je ne suis plus trop sûr de les avoir aidé. Bien sûr, en tant que débutant, je n'avais pas prévu le coup et n'avais pas réduit l'entrée...

AN