Apiculture ? ou stress ?

L'enfumoir, je met du carton d'emballage d'oeuf au fond, romarin séché. suivant le temps d'utilisation je rajoute des granulés que l'on trouve dans les magasins d'api. Si du mal à prendre, je lui met un coup de chalumeau, met avec le romarin je trouve qu'il part bien

+1 api88  

être avec les abeilles me procure les mêmes moments d'absence, de déconnexion des soucis du quotidien que lorsque je jardine au potager...

chatkochkat a écrit:A propos d'allumage d'enfumoir . Quelles méthode avez-vous ?

J'allume le combustible par-dessus avec un chalumeau camping-gaz et je fais comme les shadoks : je pompe, je pompe .......   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Et c'est quand même chiant !

Ça me semble être un bon sujet de discussion :

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Thomas

Alexandre276 a écrit:

airbrun a écrit:C'est plus de l'impatience que du stress, non?

Pour ma part , non . C'est vraiment un peu de stress. 
Par moment, je me pose mille questions : le nourcissement , le sanitaire , le cout , je m'équipe en appareils de miellerie ou pas  , je vais m'absenter 15 jours en Aout ; vont elles survivre au FA  , sans oublier le varroa, l'endroit du rucher est-il satisfaisant , ect..... et je pense oublier des sources anxiogènes . 
J'avoue que plus le temps avance, moins je suis confiant . Au début , à la lecture des livres c'était ok mais plus ça va moins ça va ..... 

Mais je me dis que les abeilles n'ont pas eu besoin de moi pour survivre quelques milliers d'années donc.... 
En plus , j'intègre un rucher école plus l'aide du forum , je devrais trouver de réponses à mes interrogations  

Alexandre

Pareil pour moi ! et des fois, je me dis : Stop, arrête tout ça pendant quelques jours ! parceque l'info tue l'info, c'est bien connu... alors je commence à stresser... et j'ai l'impression que je ne sais plus rien faire !!!
Je viens d'acheter une auge à maçon, trèsssss grand format ! pour l'eau, car je la mettais dans une ancienne caisse de cache à lapin... Comme elle est noire, ça tiendra l'eau "au chaud" !

C'est le problème ne pas être encore passé par la formation et la pratique.

Une fois en face de la colonie avec un formateur, beaucoup de choses s'éclaircissent

Ensuite, vous apprendrez à faire le tri entre les infos qui concernent votre apiculture (région, type de ruche, espèce d'abeille etc...) et les autres.
Il restera encore suffisamment d'interrogations pour meubler nos soirées de lectures et d'études  mais il y  aura certaines bases en place sur lesquelles se raccrocher

Jihemere a écrit:C'est le problème ne pas être encore passé par la formation et la pratique.

Une fois en face de la colonie avec un formateur, beaucoup de choses s'éclaircissent

Ensuite, vous apprendrez à faire le tri entre les infos qui concernent votre apiculture (région, type de ruche, espèce d'abeille etc...) et les autres.
Il restera encore suffisamment d'interrogations pour meubler nos soirées de lectures et d'études  mais il y  aura certaines bases en place sur lesquelles se raccrocher

Je pense que les propos de Jihemere résument  bien les choses . 
L'apiculture c'est le néant pour moi ( ah non ! j'ai déjà sorti une fois le cadre d'un corps  ) et l'inconnu me fait toujours un peu peur ( pas de pratique ni de vraie formation ) . 
Je suis ingénieur chimiste de formation donc tant que ça reste théorique et dans les bouquins c'est ok , une fois sur le terrain c'est plus pareil. Je n'aime avancé dans un domaine inconnu donc ce qui explique mes nombreuses interrogations qui sont à ce jour encore sans réponses claires. Il me faut un protocole : si je fais ça que va-t-il se passer , comment anticiper le ou les résultantes de cette action : bon ou mauvais résultat ; bref cela s'appelle de l'expérience et ça s'acquière . ( plus sou moins rapidement ) . Oui je ferai très probablement des erreurs , le tout sera d'éviter de les reproduire. Je compte sur vous pour m'aider .
En revanche , une fois à l'aise ça roule et j'aime même énormément partagé mon savoir . 
En aparté , ça me fait penser à mon permis moto : la partie théorique ( le code ) nickel avec 0 faute par contre la pratique ( la plateau ) j'y suis passé 5 fois  avant de l'obtenir.  Mais avant , je n'étais jamais monté sur un deux roues ( à moteur ) , même pas un scooter ..... 

Concernant le nombre de ruches , je pars sur 3 essaims ( 2 Buck achetés et 1 local donné par un ami ) et on m'a assuré que je pourrai finir l'année à 6  voire 9 essaims en divisant . A VOIR ??

Alexandre

3 colonies c'est bien pour débuter, après dire que tu en auras 6 voir 9 avec ces meme colonies. Tu verras que du plaisir et l'apprentissage ce fait sur plusieurs années voir beaucoup d'années  . Bienvenue sur ce site très reactif

Alexandre276 a écrit:Concernant le nombre de ruches , je pars sur 3 essaims ( 2 Buck achetés et 1 local donné par un ami ) et on m'a assuré que je pourrai finir l'année à 6  voire 9 essaims en divisant . A VOIR ??

J'ai commencé avec 3 essaims en 2016, je n'ai pas essayé de diviser, c'était une année à essaimage, et je les ai ratés pour la plupart (les essaims). Ensuite, j'ai loupé le traitement anti-varroa (mauvaise date). Et enfin, mes pauvres abeilles se sont fait bouffer par les frelons. Par contre, j'ai beaucoup appris, j'ai transhumé, j'ai fait du miel, et j'étais content (bon, sauf de perdre les abeilles à la fin).

Cette année, 8 essaims (reparti de 0, donc), mais un pourri qui n'a jamais marché. Par contre très peu d'essaimage (1 ou 2, je crois - j'ai pas vérifié en fait ). Traitement à temps, et là, l'hivernage à l'air OK (mais on est pas à la période critique) donc j'envisage au moins une division pour l'année à venir. Et j'ai encore appris plein de trucs (et en ce moment, je collecte des données sur le poids et la consommation des abeilles en hiver).

Donc, bon, ne pas trop faire de plans sur la comète, prendre les choses comme elles viennent, se donner des objectifs modestes, et prendre du plaisir. C'est ça le plus important.

Thomas

Donc, bon, ne pas trop faire de plans sur la comète, prendre les choses comme elles viennent, se donner des objectifs modestes, et prendre du plaisir. C'est ça le plus important.

  Thomas

A tous,
Personne n'est né Apiculteur, on le devient et forcément ce n'est pas évident.
Ce qui est un plus, c'est de voir la pratique d'un apiculteur qui pratique depuis un bon bout de temps, écouter, se faire une idée de la théorie et de voir ce qu'est la réalité.
La réalité, c'est que les bouquins, c'est bien beau, mais voyez combien nous sommes dans les forums, vous à questionner et nous à essayer en aveugle de vous aider.Mais j'en ai visiter pour expertise, d'autres lorsqu'ils viennent pour des essaims, ça commence par l'état du matériel que souvent je propose d'améliorer quelque peu avec mon raisonnement.
Réponse à:
Combien de Miel pour un hivernage, chez nous on dit 15 à 20 kg par ruche et moi sans candi. Il faut savoir que la consommation n'est pas la même à la même période selon les régions. Chez nous en plaine, le max c'est Mars-Avril, la preuve en 2017 des ruches se sont effondrées avec les 2 jours de gelée, il s'en est suivi le gel des fleurs et donc pas de nectar les jours suivant.
Variété d'abeilles:
Mon avis, commencer avec des BUCKFASS n'est pas une bonne idée, qui va sano va piano, commencez donc par vous habituez aux abeilles qui vous aurez près de chez vous, à comprendre ce qui se passe dans la ruche de la sortie de l'hiver à la fin de l'été pour comprendre votre environnement mellifère et l'action que cela a sur l'expansion ou non de vos colonies. Vous aurez fait un grand pas.
Mais à chaque fois que vous allez au rucher, prenez le temps d'observer le trou de vol, c'est indispensable.
exemple: Les mortes devant la ruche, beaucoup ou peu ?
Les abeilles qui reviennent, lourdes certaines tombent au sol = remplie de Miel.
Des abeilles reviennent avec du pollen ?, combien par secondes ?
Ceci est déjà tout un programme, bon courage